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Il n’y a pas que les émotions dans la vie !
Comme des goûts et des couleurs, on ne devrait pas disputer des émotions, car avec elles, on n’a jamais ni raison ni tort. J’ai déjà évoqué cette croyance (ce n’est certes que cela) dans La lettre #2. Elle nuance pour moi la notion, populaire depuis quelques années, d’hypersensibilité - “diagnostic” servant tour à tour de récompense, de condamnation et d’excuse. A l’exception de situations particulières, liées à des chocs traumatiques par exemple, je préfère donc regarder le sujet sous l’angle plein de l’infinie variété des sensibilités individuelles. Il offre un paysage chamarré face à l’alternance de cases noires et blanches de l’échiquier du conforme et de l’étrange.
Je ne nie pas qu’une grande émotivité peut s’assortir d’une anxiété douloureuse, d’une tendance à se sentir agressé ou rejeté par un environnement perçu avec une intensité bouleversante. Mais interrogez une personne ayant une grande sensibilité, au cours d’une conversation sereine. Je doute qu’elle se dise intéressée par un échange standard contre une vie empreinte de moins de réceptivité, des perceptions plus grossières ou une attention émoussée au détail. J’ai testé cette proposition et cela n’a jamais manqué de susciter une réaction possessive à l’égard de ce qui est une manière personnelle d’être au monde.
Face à un événement qui nous met “sur le grill”, nous développons des stratégies d’ajustement et d’adaptation. Ces efforts pour faire face aux situations stressantes sont appelés “coping”
J’en viens enfin à mon hypothèse. Lorsqu’une personne a une sensibilité développée et vit des émotions fortes à une fréquence élevée, c’est un biais naturel que de chercher dans l’épreuve, en première intention, à réguler son monde intérieur. Or, certaines situations permettent et nécessitent plutôt que l’on s’attaque au premier chef à contenir ou même supprimer le problème à sa source.
Ainsi une bonne manière selon moi d’apprivoiser sa sensibilité pour en faire un vrai super-pouvoir, c’est, sans jamais en supprimer les messages, de veiller à ne pas se laisser engluer dans les seules manoeuvres anesthésiantes que l’on se voit parfois prescrire. S’émouvoir, évidemment, en se souvenant d’agir, volontairement. Ou encore trouver, dans l’émotion, le carburant de l’action.
Offre spéciale du mois de juin : “Alléger le corps & l’esprit pour l’été !”
3 séances d’hypnothérapie + 5 massages d’1h30 (drainage lymphatique corps + Miracle Face) = 950 euros (au lieu de 1160)
Cette offre est limitée à 10 personnes. Première arrivée, première servie !
Le bien-être ‘holistique’ chez Studio Revellata, c’est l’équation harmonieuse des élans du cœur, du fonctionnement du corps et des dispositions de l’esprit.
Trois voies y sont proposées pour libérer les émotions afin de passer à l’action, trouver un nouvel équilibre et atteindre ses objectifs avec sensibilité, intelligence et volonté.
Ces voies sont celles de l’inconscient, du toucher et du mouvement.
Vous pouvez choisir ou combiner l’hypnothérapie, les massages drainants et la pratique guidée du yoga, à Tours, Paris et en visio.
Pour en savoir plus et réserver : www.studiorevellata.com
Émue par…
… Dancing Pina, documentaire écrit et réalisé par Florian Heinzen-Ziob
Les compagnies du Semperoper à Dresde et de l’Ecole des Sables au Sénégal découvrent et interprètent deux chorégraphies de Pina Bausch, sous le regard exigeant d’anciens membres de sa compagnie.
J’ai été touchée par le récit de cette transmission intergénérationnelle et interculturelle. Le doute tient le premier rôle. Un danseur interroge les mentors : pensent-ils vraiment le groupe capable de la prouesse attendue ? Le sacrifice, inhérent au choix de faire de la danse sa vie, tient le second. Les corps comme les esprits sont mis à rude épreuve. L’actualité mondiale se charge de défier cruellement le moral des troupes et de nous serrer le cœur. Le final est tellement sublime qu’on voudrait qu’il dure…
Un petite note annexe en forme de déclaration : quelle joie d’avoir accès à des salles aussi extraordinaires que celles des Studio Cinemas à Tours ! J’aime le confort de mon canapé mais le grand écran dans le noir, c’est inégalable.
Concept datant des travaux de Richard Lazarus dans les années 60
Distinction proposée par Richard Lazarus et Susan Folkman en 1984