Cher lecteur, chère lectrice,
Cela fait quelques mois que je pare au plus pressé et remets à plus tard la rédaction de cette newsletter. Si je n’ai pas écrit ici, j’y ai pensé. Mais je devais écrire ailleurs, en particulier pour un projet de recherche1 dans le cadre de mes études de psychologie. Pour écrire il faut lire. Cela m’a passionnée. La littérature disponible a nourri ma confiance dans l’utilité de l’hypnose périnatale, de l’hypnothérapie en général mais aussi dans le fait que les thérapies sont sans cesse passées au crible de tests et épreuves qui en questionnent les promesses, méthodes et proposent d’en améliorer l’efficacité.
En parallèle, j’ai continué à développer mon activité, qui s’équilibre progressivement entre Tours, ma ville d’adoption et Paris où je me rends les vendredis. J’aime ce rythme, la diversité des rencontres, les surprises que réservent toutes les séances, même lorsque je vois quelqu’un régulièrement. Certains rendez-vous ont été de vrais cadeaux, me confortant dans mon approche qui consiste à retisser le lien qui unit le corps et l‘esprit. Parfois en faisant émerger les émotions pour les nommer et leur donner l’espace nécessaire à leur transformation en énergie. D’autres fois, en accueillant purement et sans conditions un ressenti qui ne peut pas encore être “transmuté”.
Deux questions ne cessent de me tarauder tout au long de ce travail que je ne veux jamais cesser d’approfondir. La première tient à ma recherche, utile et souvent aussi limitante, de rationalité voire de certitude. Comment dépasser la réassurance d’une conclusion qui, bien que parfaitement logique au présent, sera bientôt caduque ? La seconde interroge ma sensibilité. Comment l’ajuster au contact - radical - avec la douleur ou les difficultés des autres ?
Une réponse magistrale à ces deux interrogations est venue pour moi avec la lecture du livre bouleversant de Christiane Singer, Derniers fragments d’un long voyage.
Il faut être clair. Lorsqu’on analyse tout scientifiquement, on a des résultats scientifiques. La science engendre de la science - tautologie parfaite. Système clos que rien ne menace. On a des résultats mais pas de fruits pour autant. (…) A l’horizon du savoir doit se joindre la verticale d’un inconnu. C’est seulement lorsque l’horizon scientifique de lucidité et de recherche rejoint la verticale du secret que le fruit peut naître. (…) Il faudra pour cela être en mesure de supporter longtemps, très longtemps la pression du non-savoir. (…) Aussi, quelle gratitude devant le temps qui s’ouvre à moi désormais, et m’octroie une liberté qui ira, je l’espère, grandissant !
Accepter de ne pas savoir, sans cesser d’apprendre. Se placer dans cette verticale sensible - les pieds au sol, les mains, le cœur et l’inconscient ouverts. Et cueillir les fruits de la rencontre. Voilà ce qui me fait vibrer ces temps-ci.
Un grand merci d’avoir lu cette lettre ! Pour la partager avec un(e) ami(e) c’est ici :
Est-ce que je compte sur vous ? Oui ! ❤️
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J’ai choisi le sujet suivant (disclaimer : moment un peu geeky :)) Intervention préventive en hypnose ante-partum, vécu de l’accouchement et santé mentale des mères dans le post-partum précoce