« Quand on veut, on peut » est un vœu pieux.
Avez-vous déjà vécu ce moment où l’on vous encourage à sourire pour une photo souvenir et où, de gêne, votre visage se fige étrangement ou bien votre lèvre supérieure se spasme ?
Vous savez d’avance que l’image ainsi produite ne reflétera rien de ce que vous savez naturel chez vous… Et en effet, rares sont les bonnes surprises !
Puis l’expérience se répète. Vous perdez toute confiance en votre photogénie. Désormais vous fuyez même systématiquement l'objectif et les calculs de probabilité sont imparables : moins on vous prend en photo, moins il y a de chances d’en trouver une réussie dans le lot.
CQFD
Il faut parfois cesser de vouloir pour pouvoir.
Cesser de vouloir changer.
Cesser de vouloir pardonner.
Cesser de vouloir faire mieux.
Je ne rejoins pas ici le courant de pensée selon lequel tout vient à qui s’abandonne béatement dans les bras douillets d’un univers merveilleusement ordonnancé.
Je crois en revanche que nos pensées saisissent mal toutes les modalités de la vie, et que de se laisser aller à sentir en nous son mouvement perpétuel et gracieux ouvre des possibilités infinies. Cela me semble valable en amour, en affaires ou en thérapie, où aucune technique, même parfaitement mise en œuvre, n’a jamais constitué à elle seule une solution.
Que se passe-t-il lorsque l’on cesse de vouloir mieux, moins, plus ou autre chose ? Alors s’active le générateur de secours, celui qui nous ramène à nos fondamentaux. D’un coup on se met à manger quand on a faim, boire quand on a soif, dormir quand on a sommeil. Ou même à faire ce qui nous passionne, dire ce que l’on pense, se protéger de ce qui nous heurte, parler à des inconnu(e)s qui nous aimantent…
Je n’ai pas la commande parfaite du bouton on/off de mon générateur mais parfois, de manière furtive, dans des moments de fatigue, de transition ou de confusion, je sens qu’il s’active et j’en profite.
Il m’arrive aussi d’être la témoin privilégiée, au cours d’une séance d’accompagnement ou d’un massage, du fait que la personne face à moi sent cet élan en elle et que tout est clair pendant un instant sur lequel elle va pouvoir s’appuyer pour aller mieux.
Formuler le vœu d’aller bien, ce n’est pas vain. C’est ce que je fais pour vous tou(te)s qui me lisez et pour moi-même en cette fin d’année.
Je mets, ce soir, La Lettre des Émotions en pause pour quelques temps, car j’ai beaucoup à écrire par ailleurs - entre autres dans le cadre de mes études de psychologie - tout en continuant de développer l’activité de Studio Revellata qui cahote un peu depuis septembre. J’espère vous retrouver bientôt, car c’est ma joie d’envoyer ces quelques lignes le vendredi.
D’ici là, si vous ou une femme de votre entourage avez envie/besoin d’être accompagnée, prenez contact (studiorevellata@yahoo.com) ou rendez-vous avec moi. Nous donnerons à vos émotions les mots et le mouvement qui leur manquent.
Enfin, la période des cadeaux approchant, il est possible d’offrir un massage ou un soin à Paris ou Tours. Les cartes cadeaux sont commandables en quelques clics et disponibles en version électronique ou papier.
Merci encore d’être là !
Chaleureusement,
Aurélie