Voilà une lettre qui a pris son temps.
Un temps modifié selon une douce perspective que je cultive depuis le début de l’année. Celle-ci consiste à regarder autour de moi avec décontraction, à faire ce que j’aime avec moins d’urgence, en acceptant que les choses sont bien telles qu’elles sont, même figées dans une attente sans ultimatum.
Être moins pressée.
Vivre relâchée.
Me laisser soutenir et aider.
Me laisser vivre.
Éviter aussi d’espérer un changement radical dans mon mode de fonctionnement. Quelle utilité ? J’aime bien avoir plusieurs fers au feu.
Je m’absorbe donc en ce moment dans l’écriture d’un mémoire de recherche en psychologie. C’est une opportunité pour moi de faire le lien entre plusieurs sujets qui me passionnent. Les émotions, l’objet-même de mes lettres. Le bien-être, la santé mentale, les thérapies. La maternité. L’usage des réseaux sociaux. Etc.
Je partage ici le lien vers un questionnaire (anonyme) qui s’adresse aux mères d’un bébé de trois à six mois. Si vous êtes concernée ou si vous en avez autour de vous, merci de tout cœur de répondre ou transmettre aux intéressées. Si vous êtes une bonne fée qui travaille en contact avec ce public, je peux mettre à votre disposition un visuel pour diffuser l’enquête.
Je ne saurais présager du résultat de mon travail, mais l’intention est bonne. J’aimerais qu’il soit plus acceptable pour chacune de confier ses difficultés, qu’elles concernent le fait d’être mère ou pas. A bien y réfléchir, je trouve que derrière l’illusion que des tabous sont levés concernant la santé mentale, se trouve la triste réalité d’une stigmatisation tenace.
J’y reviendrai sûrement ici. Quand le temps sera venu, s’il vient. D’ici là, prenez le vôtre !
Aurélie
Informations et rendez-vous : www.studiorevellata.com
Date du prochain cercle de paroles entre femmes : le 6 mars
M’écrire : studiorevellata@yahoo.com
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